Giselle

Depuis plus de 180 ans, Giselle fait partie des chefs-d’œuvre incontestés du ballet classico-romantique. La jeune Giselle, à l’aube de son passage de jeune fille à femme, connaît le plus grand bonheur dans son amour pour le jeune Albrecht. Mais Albrecht n’est pas celui qu’il prétend être. Giselle découvre avec douleur sa véritable identité et qu’il est déjà promis à une autre. Une sombre vérité qui la conduira de la folie à la mort. Prisonnière d’un monde intermédiaire, elle revient sur terre, comme d’autres jeunes femmes mortes avant leur mariage, sous la forme d’un être magique, une Wilie. Albrecht, tourmenté par sa conscience d’être responsable de la mort de Giselle, part à sa recherche. Une nouvelle et dernière rencontre décide de la question de certaines fautes ou du pardon entre les deux amants.

Le chorégraphe britannique David Dawson a créé en 2008, avec sa réinterprétation du classique, son premier ballet d’action de toute une soirée pour le Semperoper Ballett de Dresde. Il parvient à sortir l’histoire du contexte du XIXe siècle et à présenter sur scène une version visionnaire et intemporelle à tous points de vue. Son langage de ballet hautement esthétique, classique et moderne, fait de l’amour de deux jeunes gens le point d’ancrage d’émotions profondément humaines, totalement indépendantes du temps et de l’espace.

David Dawson s’est déjà présenté au public de Karlsruhe lors des saisons précédentes avec sa pièce de gala 5 du ballet Seid Umschlungen et son œuvre à succès A Million Kisses to my Skin sur la musique de Jean-Sébastien Bach. Avec Giselle, il s’agit maintenant de sa première œuvre de soirée pour le Staatsballett Karlsruhe, mise en scène musicalement par la Badische Staatskapelle sous la direction de son premier chef d’orchestre Johannes Willig.