Rage

Librement inspirée d’un thriller psychologique japonais de Yoshida Shuichi, adapté en film par le réalisateur Lee Sang-il en 2016, la pièce Rage de Po-Cheng Tsai explore par la danse les profondeurs de l’âme humaine. Le chorégraphe emprunte au roman et au film des images qu’il intègre à sa réflexion de longue date sur les effets induits par chaque événement social majeur.

Dans une société où les sentiments de solitude, de tristesse et de frustration sont omniprésents, ceux-ci conduisent les êtres dans une lutte intérieure contre eux-mêmes. Une société en manque d’empathie qui semble indifférente à ces souffrances. Po-Cheng Tsai interroge alors cette possibilité de briser ce cycle du chaos et de libérer cette rage inexprimée, pour retrouver une paix intérieure perdue depuis longtemps. Il ne s’agit cependant pas d’une colère contre la société, mais d’une rage ressentie face à notre incapacité de réaction.

Sur une scène plongée dans une quasi-obscurité, sous un éclairage minimaliste, il fait se mouvoir les corps, parfois dans une grande complexité, parfois comme s’ils étaient aliénés, pour exprimer l’indifférence et les antagonismes inhérents aux relations humaines.

« La fluidité et la grâce de ces danseurs et danseuses sont exceptionnelles. Il n’est même plus question de talent à ce niveau-là. Ils ne dansent pas, ils habitent le mouvement jusque dans leurs regards… C’est d’une beauté éblouissante qui vous empoigne le cœur. »

Mélina Hoffman, l’info tout court

« Une pièce élégante et structurée… »

Parisart