Calendrier de la saison

février 2024

  • 16 : Darmstadt - Last Work

Last Work

Chorégraphie : Ohad Naharin
Musique : Grischa Lichtenberger & Maxim Warratt Lumières : Avi Yona Bueno (Bambi)
Décors : Zohar Shoe
Costumes : Eri Nakamura

Créé en 2015 – Durée 70 min

L’énergie et la profondeur de la pièce Last Work d’Ohad Naharin, légende de la chorégraphie, sont empreintes d’une aura d’éphémère. Un sentiment de clarté et de réflexion, comme au centre d’un ouragan. Imperturbable, une personne à l’arrière-plan court à travers le paysage. Semblant fuir ou rêvant d’un pied léger, ce corps ne bouge pas de l’endroit où il se trouve. 18 autres danseurs remplissent l’espace avec le langage gestuel si caractéristique de la Batsheva Dance Company : corps étendus, fentes profondes ou références à des motifs traditionnels de la danse israélienne tels que la hora circulaire. Au-delà de son dynamisme, Last Work se caractérise par un calme feutré et une tension méditative sous-jacente, portés par les sons électroniques de la DJ allemande Grischa Lichtenberger. Après la reprise très acclamée de Sadeh 21 dans la saison 2018/19, Naharin revient avec une nouvelle œuvre pour les danseurs du Hessisches Staatsballett.

La presse en parle

«Les œuvres d’Ohad Naharin peuvent certes rappeler un contexte politique actuel, mais elles sont aussi universelles et intemporelles. Elles sont économes et pourtant riches en détails, dessinées avec précision dans l’espace, chaque flexion ou battement de la main, chaque plongée dans des torsions anguleuses, chaque étreinte impérieuse de l’autre transmet une nuance d’émotion supplémentaire.»

Sylvia Staude, Frankfurter Rundschau

«La musique de Grischa Lichtenberger flotte longtemps de manière quasi méditative, tandis qu’en arrière-plan, une danseuse en robe bleue fait son jogging avec légèreté sur un tapis roulant. Tel un métronome humain, elle donne le tempo de la soirée dansée, qui s’emballe à la fin en images et en mouvements.»

Stefan Benz, Wiesbadener Kurier

«Last Work» […] tranche dans le cerveau comme une mise en garde contre les jugements rapides, le tri en noir et blanc, l’inertie de la pensée et des sentiments. C’est ainsi que l’on pourrait interpréter la «Dernière pièce», qui n’est jamais explicitement enoncée.»

Melanie Suchy, FAZ

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