BUD

Le point de départ de BUD est d’examiner l’état d’attente. La chorégraphe Roza Moshtaghi s’inspire d’une expérience personnelle en explorant la façon dont nous vivons ce sujet et les attentes associées à cet état mystique entre les petits et grands événements de la vie. L’attente est un jeu de patience. Les personnages énigmatiques commencent dans des costumes à la limite de l’installation : ils semblent attendre et être presque immobiles dans la pénombre. Lentement et laborieusement, ils sortent de leur coquille et prennent vie – l’intensité de la musique, des lumières et des mouvements augmente. Les danseurs sont soumis à différentes situations où ils attendent, s’arrêtent, commencent et font de nouvelles tentatives.
Le titre fait également référence au bouton de fleur, et des tentatives de floraison se produisent tout au long du spectacle. La croissance discrète et contenue se transforme en moments de sauvagerie et de désordre. Le sol nu de la scène, la musique pulsée et l’éclairage astucieux font de la salle d’attente scénique de BUD une expérience visuelle introspective.